Une newsletter dédiée à l'investissement et aux finances personnelles, chaque dimanche dans vos emails. Avec un zeste de lifestyle et recommandations gourmandes et culturelles pour agrémenter le tout !
Racines
Bonjours à tous,
Même dans cette période de vache maigre pour les levées de capitaux, il y a une poche d'investissement qui capte une masse de liquidités. L'Intelligence Artificielle. Cette année, les investisseurs du capital-risque ont investi 21,5Mds$ dans des startups de l'AI contre 5,1Mds$ en 2022. On peut dire sans exagérer que le secteur attise les passions de tous, en témoigne la saga ubuesque autour d’OpenAI cette semaine, et l’aller retour supersonic de son CEO qui passe en moins de 7 jours de viré comme un malpropre au retour en fanfare sous la pression des employés et de l’actionnariat. Ça aura pris moins de temps que pour Steve Jobs.
En parlant de saga j’ai binge watché la semaine dernière à la fois le docu sur la famille Bettencourt et les 4 premiers épisodes de la dernière saison de The Crown. Pour ce qui est du premier, c’est vraiment bizarrement produit. À coup d’enregistrements audio authentiques versés au dossier judiciaire, d’images reproduites et réutilisées non-stop au cours des trois épisodes et d’extraits d’interviews, très souvent ridicules, de parties prenantes type Patrice de Maistre, Arielle Dombasle, etc. Pas mal si vous avez envie de refaire le tri entre écharpements familiaux et fraude fiscale avérée, pour le coup le docu reéxplique bien le tout dans l'ordre.
Je n’ai pas tellement aimé les derniers épisodes de The Crown qui reviennent franchement lourdement sur les derniers jours de Lady Di. Mais à regarder quand même pour le jeu d’actrice d’Elizabeth Debicki complètement sublime et bluffante dans le rôle de la princesse de Galles (une maison de luxe ne s’est d’ailleurs pas privée d’immédiatement capitaliser sur cette sidérante ressemblance pour sa nouvelle campagne de pub).
L’opportunité de la semaine sera dans l’intelligence artificielle, un secteur que nous avons déjà investi à travers plusieurs participations emblématiques de notre portefeuille comme Onepilot. Ce nouveau dossier s’illustre par son inscription dans la verticalisation du secteur de l’IA qui représente selon nous le véritable facteur clef de succès de l’industrie. Je n’ai malheureusement pas tellement le droit de vous en dire à ce sujet, car le deal est à ce stade entièrement confidentiel et par conséquent uniquement accessible aux personnes munies d’un profil d’investisseur validé (c’est très simple à faire en vous connectant sur l’onglet comptes de votre espace personnel sur le site Anaxago). Bonne découverte !
Passionnant sujet cette semaine dans une newsletter que j’aime beaucoup et dont je vous parle souvent : Artips Eco. Et l’histoire dont on parle aujourd’hui commence en 2015, à Skellefteå, en Suède. Dans cette ville située à moins de 300 km du cercle polaire, l’économie fait grise mine et les jeunes quittent la région. Alors, pour redevenir attractive, la municipalité décide de jouer la carte de la transition écologique. Et pour symboliser cet engagement, Skellefteå se lance un défi inédit : construire un immeuble en bois de 20 étages pour abriter son centre culturel. En effet, à cette époque, aucun bâtiment en bois n'atteint une telle hauteur. Matériau de construction traditionnel en Suède, le bois a été en grande partie remplacé par le béton au 20e siècle. Hélas, qui dit béton dit ciment… Ultra polluant, ce dernier rejette près d’une tonne de CO2 pour une tonne produite. Et le bois, son impact est-il meilleur ? S’il provient de forêts éco-gérées, oui. On apprend tout de l’impact carbone du projet et les vrais chiffres du sujet dans ce petit article tout court et bien mené. À lire d’urgence.
Cette semaine nous avons eu la chance de lancer en avant première un nouveau produit dont je vous parlerai très bientôt pour Anaxago, nous avons réuni une quinzaine d’entre vous pour une expérience culinaire unique (et dont la démarche respectueuse des saisons, du climat et de l’environnement ont permis de créer un lien unique avec notre nouvelle démarche) dans ce restaurant récemment ouvert et qui figure notamment au palmarès 2024 du Guide Fooding révélé mercredi (dans la catégorie Esprit d’équipe et on comprend pourquoi quand on est sur place).
La créativité et la finesse de la cuisine nous ont laissé complètement ébahis et je ne peux que vous recommander d’y réserver une table avant que l’adresse ne soit prise d’assaut.
D’ailleurs, en ce qui concerne le guide Fooding 2024 la capitale n’a plus le monopole des récompenses contrairement à ce que nous avait habitué le guide défricheur à ses débuts.
Depuis une poignée d’années, il n’a cessé d’élargir ses horizons et cette nouvelle édition confirme la tendance. Seulement cinq tables parisiennes sur les « seize adresses pas-vues-partout » ont été célébrées : Le Cheval d’Or (meilleure régalade), Buttes (meilleur antidépresseur, ex æquo), Mam from Hanoï (meilleur phô) et Kissproof (meilleur bar d’auteur). Avec trois adresses présentes dans le palmarès, Marseille tient la dragée haute à Paris et confirme un peu plus son statut de capitale gastronomique grâce à Atelier Renata (meilleure table d’hôte), Ripaille (meilleur antidépresseur, ex aequo) et Razzia (meilleur lèche-doigts). Le Vercors est également dans la place avec deux adresses, Palégrié chez l’Henri (meilleure table de l’année) et Café Brochier (meilleur café de village). Un peu plus au sud, en Ardèche, Maison Ailhon remporte le prix de la meilleure néo-auberge.
Avec ça, je pense qu’on a bien fait le plein de nouvelles adresses à tester, même si pour l’instant je vais me contenter de retourner dans mes adresses de cœur qui me manquent tant et notamment ici pour un diner début décembre avec des amies chères à mon cœur.
À bientôt,